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NOS AUTEUR·E·S
ADAM SHAFI ADAM
ADAM SHAFI ADAM, est originaire de Zanzibar. Il est l’un des auteurs tanzaniens de langue swahilie les plus connus. Son roman intitulé Kasri ya Mwinyi Fuad (1978), qui traite de la révolution de 1964 de Zanzibar, est l’un des rares romans swahilis à avoir été traduits en français sous le titre Les Girofliers de Zanzibar (trad. Jean-Pierre Richard, 1986). Ce roman est le plus lu de la culture swahili. Connu pour ses romans engagés et politiques, comme Kuli (1979) ou Haini (2003), Adam Shafi Adam propose dans Vuta n’Kuvute (1999) une fresque amoureuse et politique qui mêle l’intime au politique et croise destins individuels et collectifs dans le Zanzibar colonial des années 1950, où souffle un vent de révolte.
Dalfine AHAMADI
Kébir M. AMMI
Bonel AUGUSTE
BONEL AUGUSTE, est né à Port-au-Prince,
en Haïti, le 6 mars 1973. Après des études
de linguistique et d’histoire de l’art, il a
longtemps animé des ateliers de poésie
à Port-au-Prince où sont passés de nombreux écrivains de la nouvelle génération.
Poète, romancier, dramaturge, comédien,
bibliothécaire, animateur culturel, journaliste, (Le Matin, et Le Nouvelliste), il anime
aussi Le cercle des poètes, une émission
sur la Radio nationale d’Haïti. Dès la parution, en 2000 (Éditions Mémoire), de Fas
doub lanmò (La double face de la mort),
livre de poèmes en créole, Bonel Auguste
est salué par le grand écrivain Frankétienne comme l’« un des premiers écrivains philosophes de la littérature
créole »
en Haïti, le 6 mars 1973. Après des études
de linguistique et d’histoire de l’art, il a
longtemps animé des ateliers de poésie
à Port-au-Prince où sont passés de nombreux écrivains de la nouvelle génération.
Poète, romancier, dramaturge, comédien,
bibliothécaire, animateur culturel, journaliste, (Le Matin, et Le Nouvelliste), il anime
aussi Le cercle des poètes, une émission
sur la Radio nationale d’Haïti. Dès la parution, en 2000 (Éditions Mémoire), de Fas
doub lanmò (La double face de la mort),
livre de poèmes en créole, Bonel Auguste
est salué par le grand écrivain Frankétienne comme l’« un des premiers écrivains philosophes de la littérature
créole »
Saindoune BEN ALI
Estelle COPPOLANI
ESTELLE COPPOLANI, est poète,
écrivain et dramaturge. Elle est originaire
de l’île de la Réunion. Elle travaille sur
les fonds littéraires oraux et les écrits de
l’océan Indien et sur les phénomènes de
recomposition poétique engendrés par les
situations de migration. À rebours d’une
théorie de la dépossession, son écriture
mêle l’abondance mythologique à des éléments d’histoire anticoloniale. L’autrice
s’intéresse au renouvellement formel des
cultures créoles, en particulier depuis la
perspective des femmes. Ce travail passe
notamment par la convocation des legs
africains et asiatiques arrivés à l’île de La
Réunion. Selon les projets, Estelle Coppolani écrit seule ou avec d’autres
artistes, venus des mondes du design, des arts vivants ou des arts plastiques. Son travail est indissociable de ce voisinage avec les arts visuels.
En parallèle de la création, la poétesse fait aussi partie du Comité éditorial
de la maison d’édition féministe Les Prouesses.
écrivain et dramaturge. Elle est originaire
de l’île de la Réunion. Elle travaille sur
les fonds littéraires oraux et les écrits de
l’océan Indien et sur les phénomènes de
recomposition poétique engendrés par les
situations de migration. À rebours d’une
théorie de la dépossession, son écriture
mêle l’abondance mythologique à des éléments d’histoire anticoloniale. L’autrice
s’intéresse au renouvellement formel des
cultures créoles, en particulier depuis la
perspective des femmes. Ce travail passe
notamment par la convocation des legs
africains et asiatiques arrivés à l’île de La
Réunion. Selon les projets, Estelle Coppolani écrit seule ou avec d’autres
artistes, venus des mondes du design, des arts vivants ou des arts plastiques. Son travail est indissociable de ce voisinage avec les arts visuels.
En parallèle de la création, la poétesse fait aussi partie du Comité éditorial
de la maison d’édition féministe Les Prouesses.
Mia COUTO
Annie FERRET
ANNIE FERRET, Écrivaine et modèle
professionnel, Annie Ferret vit dans la
banlieue ouvrière où elle est née. Elle
se consacre à l’écriture et découvre très
jeune la grande diversité des littératures
africaines. Ses romans s’intéressent
avant tout à la mémoire, celle des souvenirs, autant que celle qui circule dans
les non-dits et les silences et laisse ses
ombres dans la chair. Ses voyages réels
et immobiles, notamment sur le continent
africain, ouvrent certains de ses textes
aux arts visuels et plastiques dans une
réflexion plus large sur le regard. Elle a publié des contes, des nouvelles, dont Des
Villes et des hommes, paru chez Proximité
à Yaoundé (Cameroun) en 2017 et repris à Lomé (Togo) chez Continents
en 2023, ainsi qu’un premier roman en 2021, Les Hyènes, chez Grasset.
professionnel, Annie Ferret vit dans la
banlieue ouvrière où elle est née. Elle
se consacre à l’écriture et découvre très
jeune la grande diversité des littératures
africaines. Ses romans s’intéressent
avant tout à la mémoire, celle des souvenirs, autant que celle qui circule dans
les non-dits et les silences et laisse ses
ombres dans la chair. Ses voyages réels
et immobiles, notamment sur le continent
africain, ouvrent certains de ses textes
aux arts visuels et plastiques dans une
réflexion plus large sur le regard. Elle a publié des contes, des nouvelles, dont Des
Villes et des hommes, paru chez Proximité
à Yaoundé (Cameroun) en 2017 et repris à Lomé (Togo) chez Continents
en 2023, ainsi qu’un premier roman en 2021, Les Hyènes, chez Grasset.
Hubert HADDAD
DAROUÈCHE HILALI-BACAR
DAROUÈCHE HILALI-BACAR, est
docteur en études arabes à l’Université
Lumière Lyon II et chercheur en
littérature moderne et contemporaine.
Il est l’auteur du premier essai sur les
Autofictions arabes et de la traduction
inédite du roman de l’écrivain marocain
Abdelkader Chaoui, À qui le tour ?, publiés
aux Presses Universitaires de Lyon en
juin 2019. Il collabore régulièrement
avec le Centre international pour les
recherches et les études interculturelles
(CIRSI) en Italie pour approfondir sa
réflexion sur les formes d’expression
et de représentation de soi dans
la littérature et dans les nouveaux
supports de création et de diffusion.
En 2018, il intègre l’équipe de l’Institut
de coopération régionale et européenne
de Mayotte (ICREM) pour évaluer la
place que tient la langue arabe et
rendre compte de la diversité des
expressions littéraires à Mayotte.
Et depuis 2020, il contribue à la
revue Project’îles, revue de critique
littéraire et de réflexion sur les arts
et les littératures de l’océan Indien.
docteur en études arabes à l’Université
Lumière Lyon II et chercheur en
littérature moderne et contemporaine.
Il est l’auteur du premier essai sur les
Autofictions arabes et de la traduction
inédite du roman de l’écrivain marocain
Abdelkader Chaoui, À qui le tour ?, publiés
aux Presses Universitaires de Lyon en
juin 2019. Il collabore régulièrement
avec le Centre international pour les
recherches et les études interculturelles
(CIRSI) en Italie pour approfondir sa
réflexion sur les formes d’expression
et de représentation de soi dans
la littérature et dans les nouveaux
supports de création et de diffusion.
En 2018, il intègre l’équipe de l’Institut
de coopération régionale et européenne
de Mayotte (ICREM) pour évaluer la
place que tient la langue arabe et
rendre compte de la diversité des
expressions littéraires à Mayotte.
Et depuis 2020, il contribue à la
revue Project’îles, revue de critique
littéraire et de réflexion sur les arts
et les littératures de l’océan Indien.
Davina ITTOO
Gerry L'ETANG
Dambuzo MARECHERA
DAMBUDZO MARECHERA, est né
au Zimbabwé en 1952 et meurt à Harare
en 1987. Il a marqué le paysage littéraire
de son pays par une œuvre hors-normes,
provocatrice et incandescente. Ont été
traduits en français, par Xavier Garnier
et Jean-Baptiste Evette, le recueil de
nouvelles La Maison de la faim [« The
House of hunger »], Éditions Dapper, 1999,
repris aux éditions Zoé (2023) et le roman
Soleil noir [« Black sunlight »], Éditions
Vents d’ailleurs, 2012. On a souvent
reproché à Dambudzo Marechera d’être
trop « européen ». Les poèmes contenus
dans ce recueil, publiés de manière
posthume – ont d’ailleurs été refusés par
des éditeurs comme Chenjerai Hove (Zimbabwe Publishing House – ZPH)
qui craignaient de ne pas trouver de lectorat au Zimbabwe pour des poèmes
multipliant les références « aux mondes grec et romain ».
au Zimbabwé en 1952 et meurt à Harare
en 1987. Il a marqué le paysage littéraire
de son pays par une œuvre hors-normes,
provocatrice et incandescente. Ont été
traduits en français, par Xavier Garnier
et Jean-Baptiste Evette, le recueil de
nouvelles La Maison de la faim [« The
House of hunger »], Éditions Dapper, 1999,
repris aux éditions Zoé (2023) et le roman
Soleil noir [« Black sunlight »], Éditions
Vents d’ailleurs, 2012. On a souvent
reproché à Dambudzo Marechera d’être
trop « européen ». Les poèmes contenus
dans ce recueil, publiés de manière
posthume – ont d’ailleurs été refusés par
des éditeurs comme Chenjerai Hove (Zimbabwe Publishing House – ZPH)
qui craignaient de ne pas trouver de lectorat au Zimbabwe pour des poèmes
multipliant les références « aux mondes grec et romain ».
Nadjim MCHANGAMA
Hala MOUGHANIE
HALA MOUGHANIE vit à
Beyrouth où elle travaille
en tant que consultante
indépendante. Ses différents engagements l’ont
amenée à s’impliquer dans
les milieux culturels, politiques et associatifs. Elle
est maintes fois primée au
théâtre : Tais-toi et creuse,
2007 (Prix ArtCena ; Prix
RFI Théâtre 2015); La mer
est ma nation, 2017 (Prix
du quartier des auteurs du Tarmac 2018 ; Prix ArtCena) ; Memento Mori, 2019. En 2022, elle reçoit le Prix du théâtre de
la Colline/Actes Sud. Il faut revenir est son premier roman.
Beyrouth où elle travaille
en tant que consultante
indépendante. Ses différents engagements l’ont
amenée à s’impliquer dans
les milieux culturels, politiques et associatifs. Elle
est maintes fois primée au
théâtre : Tais-toi et creuse,
2007 (Prix ArtCena ; Prix
RFI Théâtre 2015); La mer
est ma nation, 2017 (Prix
du quartier des auteurs du Tarmac 2018 ; Prix ArtCena) ; Memento Mori, 2019. En 2022, elle reçoit le Prix du théâtre de
la Colline/Actes Sud. Il faut revenir est son premier roman.
Dieudonné NIANGOUNA
Shenaz PATEL
Monique SEVERIN
Antoinette TIDJANI ALOU
Evelyne TROUILLOT
Lyonel TROUILLOT
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